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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 12:10

Loin des châteaux
Loin des fêtes
Loin de tout.
Il n'est pas là.
Rien ne change
Tout est pareil.
La vie,
La mort,

Au fond de ta prison
Tu rumines tes anciennes amours
Et pourtant,
De tous tes souvenirs,
Il ne reste plus presqu'un nom.
Qu'une image maintenant floue,
Une vision incertaine,
Quelques rires lointains
Quelques gestes furtifs,
Volés aux bonheurs du passé.
Un jour
Tu le retrouveras,
Vous vous l'êtes promis.
Alors pourquoi tant de peines ?
Là-haut,
Les anges l'accompagnent
Avec la bénédiction des dieux.
Même si tes sentiments se refroidissent
Tu le sais pourtant
Que rien ne dure.
Tout se transforme
Et se crée différemment.
L'amour n'est guère éternel,
Il est comme le soleil,
La pluie,
Les nuages.
Tout disparaît petit à petit.
Bien sûr,
Tu penses aux promesses,
Mais toi,
Qu'est ce qui t'assure
La continuité de votre avenir ?
Ta prison,
Tu te l'es construite
Doucement,
Et,
Petit à petit,
Tu t'es emmuré.
Ton silence,
Exaspérant mutisme
Fut plus fort que ta joie.
Sans t'en rendre compte
Tu t'es transformé.
Mais dieux
Qu'est-ce qui t'as pris ?

Fourvoyé par une mysticité
Tu as cru si fort
Aux dieux
Et à tous ces anges,
Que
Le mal te rongeait tranquillement,
Et tu ne t'apercevais pas
Que tout autour de toi
Tout fanait
Et partait
En mille morceaux.
Maintenant,
Seul dans ta chambre
Tu rumines
Et t'enfermes dans ton abnégation.
Ta résignation à ne plus parler,
A ne plus écouter,
A ne plus te nourrir,
Crois-tu que cela soit la bonne solution ?
Crois-tu que c'est en te faisant violence
Que tu réapprendras le goût à vivre ?
Que crois-tu qu'ils font faire les autres ?
Qu'ils vont t'aider ?
Pauvre fou !
Au contraire,
Ils ne sont là
Que pour te détruire un peu plus !
Un peu plus de médicaments,
De potions,
De délires,
D'enfermements.
Un jour,
Tu partiras.
Un jour,
Ils ouvriront la porte.
Ils te trouveront là,
Gisant,
Avec un sourire béat sur ta face.
Un jour,
Tu partiras.
Ils nettoieront alors ton sang,
Te changeront de vêtements.
Des vieux habits d'hôpitaux,
Tout mités,
Pas beaux,
Et,
Sur le brancard,
Enveloppé dans un drap blanc,
Ils te mettront dans le frigo.
Température : -4°.
Ton corps sera froid,
Inerte,
Avec sur tes yeux
Et aussi sur ta bouche,
De tout petits sparadraps pour les tenir fermés,
Peut-être même,
Qu'ils te couseront la bouche
Pour qu'elle se ferme à tout jamais.
Tu ressembleras
A ces poulets d'hypermarchés !

Ils te colleront un numéro,
Et tu partiras
Dans une petite maison en sapin.
Que crois-tu ?
Tu as mal ?
Tu souffres ?
Il est parti,
Il ne reviendra plus.
Son amour est fini,
Il faut réagir,
Sinon… Sinon…

Et puis,
Il est parti…

( A Laurent 1971-1991)

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 13:45
cela a été plus vite que je ne pensais pour pondre ce coup de gueule ! lol !

 

Il n’y a pas si longtemps, alors que je ne dormais pas, je regardais une émission à la tv… Eh oui, quand je ne joué pas à la console et que je ne suis pas devant Internet, je regarde aussi la télé ! ! (Surtout au travail d’ailleurs !) Mais là, j’étais chez moi, allongé sur mon canapé dessous une couverture ! ! Oui, je vous assure il caille chez moi !! Ceux qui viennent pourront le confirmer ! lol !

Le jouet (télécommande de la télé) en main, je zappe et tombe sur une émission style 90 minutes, enquêtes exclusives, ou toutes autres émissions débiles de ce genre…

Et là, stupéfaction !

Ploërmel : 9000 habitants et une cinquantaine de caméras placées dans les rues !!! Et ces habitants qui avaient l’air d’être content d’être filmés a qui mieux mieux !!! A part un ou deux interviewés, tous le autres étaient joviaux ! L’ancien maire un pro chiraquien sarkoziste, les avaient commandé et installé pour lutter une criminalité de plus en plus croissante !! Or, en tapant taux de criminalité à Ploërmel on découvre qu’il n’y a pas de criminalité ou si peu !!! Et ce, non pas à cause des caméras, mais Ploërmel est simplement un petit village où il y a quand même plus de vieux que de jeunes !! Et ces habitants heureux d’être filmés !! J’hallucine…

Le reportage continue sur la même voix, en nous présentant un immeuble dans une ville française qui fut construit en 19 ?? avec placé à l’intérieur des caméras ! Hall d’entrée, parking, et couloirs de l’immeuble. Déjà, la chose qui fait peur, est que cet immeuble fut construit avec ces caméras ! Mais, le plus effarant dans l’histoire c’est que ces caméras sont reliées aux télés de chaque appartement.  Donc les habitants au lieu d’avoir les chaînes hertziennes et la T.N.T ont en plus une chaîne spéciale pour voir ce qu’il se passe dans leur immeuble !!! Evidement les habitants sont extrêmement heureux de savoir ce qui se passe dans leur immeuble !!! Une femme tout sourire se vantait même de sortir son chien quand ses « amies » sortaient elles aussi ! Une autre encore regardait avant de s’endormir cette chaîne !!!  Toute heureuse de regarder une image fixe sur son petit poste où il ne sep asse généralement rien ! A part une voiture qui rentre ou une personne ouvrir une porte !

Question de l’enquêteur : « Et cela ne vous arrive jamais de penser : »Ah untel a changé de mari ou de femmes ? »

Réponse : Euh… Si bien sur, je me dis : Tiens Monsieur … a changé de copines, cette fois ci c’est une nouvelle…

 

Tout en regardant, effaré que j’étais cette émission, je me demandais mais pourquoi ne pas mettre des caméras carrément dans chaque coins de la pièce de ces appartements ? Si ils aiment tant que ça être voyeurs, allons jusqu’au bout !

 

A cause d’une insécurité mensongère que notre cher nain mégalomane a instauré, les caméras de surveillance poussent un peu partout dans nos villes ! Il n’y a pas que les grandes villes qui sont atteintes de ce mouvement préjudiciable à notre vie intime… Londres, New York, Paris, Marseille, etc… mais aussi dans les petites agglomérations.  Faites attention ! Ceux qui ont voté à droite crieront bien sur au scandale et approuveront ces méthodes !!!! Pffffffffffff !

 

Pour ma part j’imagine très bien dans le futur que ceux qui auront les cheveux verts ou qui ne seront pas habillés conformément aux règles établies par la société se verront emprisonnés ou autre chose !

 

Pour conclure cela ne suffisait pas d’être fiché par nos cartes bancaires, les téléphones portables, les gps, et Internet, nous voici constamment surveillés ! Et les technologies sont de plus en plus poussées, preuve par ce lien :


http://gigapan.org/viewGigapanFullscreen.php?auth=033ef14483ee899496648c2b4b06233c

 

Petite conversation que j’ai eue avec un jeune de 20 ans sur un chat :

 

…/…

Moi : salut, alors tu as trouvé du taf ?

Lui : Oui je vais passer le concours pour être policier !

Moi : Beurck j’aime pas les schtroumfs ! Quand je les vois je me sens pas en sécurité !

Lui : Pourquoi ? Tu as quelque chose à te reprocher ?

Moi : Non pas du tout, mais s’ils sont là, c’est qu’il s’est passé quelque chose ou qu’il se       passe quelque chose ou qu’il va se passer quelque chose…

…/…

 

Dans un sens il a raison de passer le concours, vu qu’il est déjà bien lobotomisé pour être flic !

 

J’en ai marre de vivre dans ce monde que je ne comprends pas ou plus, et ou le despotisme ne se fait plus avec les armes mais grâce à une désinformation et une intoxication de conneries via les communications actuelles !

 

P.S : Il est quand même incroyable et surprenant qu’il n’y ait plus d’émeutes comme celles qu’il y a eu juste avant les élections !!! A croire que pour se faire élire notre cher nain démago les a lui-même fomentées !

 

 

 

La note d’humeur pour en finir avec ce coup de gueule :

 

Vu que nous avons perdu beaucoup de médailles d’or aux derniers J.O, peut être la fédération sportive devrait réhabilité le lancer de nain dans leurs épreuves, peut être aurions nous une chance de gagner ?

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 11:01
Eh bien voila tout est dit dans le titre !! Lol !! Tout simplement le manque de temps en ce moment !!! Mais oui bientôt, bientôt, dans deux ou trois jours un nouvel article apparaitra comme par magie !! lol !! Bin oui, faut quand meme les pondre ces articles et je ne suis pas une poule pondeuse ! lol !!! (même si parfois certains et certaines ont déjà lu ces histoires quelque part lol !!!
je vous embrasse !
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 13:48

Suxnet beach  

 

J’ai entendu
Une longue plainte agonisante,
Un chien errant, sûrement…
Mais sitôt entendu
Sitôt disparue.
Nous roulions si vite
Et la route qui nous emmenait au loin.
Suxnet Beach !
Une plage de rêve, il parait,
Avec du sable fin, des cocotiers,
Un soleil d’enfer,
Et une mer si belle, si calme,
Si… Transparente
Que cela semblait frôler l’irréel !
La route était droite,
Le paysage morne et dévasté
Défilait maussade et banal.
Le ciel était gris
Comme à l’accoutumée.
Tant d’années que nous n‘avions vu le soleil.
Nous étions partis sur un coup de tête.
A force de voir ces panneaux publicitaires
Gigantesques et paradisiaques
Vantant Suxnet Beach,
Que, de rage, nous avions tout quitté !
Maisons, travails, amis et familles.
Tout juste un petit mot
Et bonjour l’aventure !
Mais quelle était longue cette putain de route !
D’ailleurs si je remonte au plus loin de mes souvenirs,
Nous étions seuls,
Pas âmes qui vivent !
Mais nous n‘avons rien vus,
Nous sommes revenus au point de départ.
Nous avons dit aux autres que tout était faux,
Alors ils nous ont enfermé.
Maintenant je peux écrire,
Ils m’en laissent le droit.
Et de la fenêtre de ma cellule,
Je peux voir au loin

La plage dorée, les cocotiers,

Ce soleil brillant

De ce putain de panneau publicitaire !

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:59

Un petit essai avec cette petite nouvelle.... enfin un texte traité differement... faut bien changer de temps en temps !!!!!




22 juin 1407
- Quéqu’’y’a mon garçon ?
- Je ne sais pas papy, j’ai vu dans le ciel un sombre présage. Un mauvais signe du destin.
- Et c’est-y-grave ?
- Les oiseaux y sont cachés. J’a bien cru qu’ils allaient y tous mourir. Ils s’y sont tous tus
d’un seul coup ! Ca n’ nous promet rien d’ bon papy. Nous devrions nous en aller. Y faut
partir et s’ cacher, sinon…
- Sinon quoi, mon garçon ? Tu’t sais y pas que j’t’en ai vu passer des orages ! Alors, qu’un de plus, c’est-y pas la mer à boire ! Et pis, on n’va pas s’t’y cacher éternellement, hein ? Mon gars ! J’va t’y faire face, moai à ton présage !
- Non papy, non ! Viens ! Crois y moi et suis y moi !

Encore une fois, le papy et le garçon s’en allèrent.
Encore une fois, le ciel s’obscurcit,
Encre une fois, la terre trembla.
Mais cette fois-ci, ils ne partirent pas assez vite, et ils virent ce qu’ils n’auraient jamais du voir. La forêt toute entière fit silence, et seuls dans ce silence mortel, seuls deux sons glacials se firent entendre. Quelques minutes plus tard, tout redevint normal, mais on ne retrouva jamais trace du vieux et de l’enfant.

De nos jours, en 2OO1, même endroit.
- Réveille toi mon fils, tu as fait un cauchemar. Attends, je vais te sécher ! Tu trembles et tu transpires tant !
- Papa, j’ai peur ! Quelque chose de terrifiant s’est produit ici, et il y longtemps de ça.
- Arrête, mon fils ! Ce n’était qu’un vilain rêve. Il ne faut pas y prêter attention. Cela ne sert à rien. Et puis que veux-tu qu’il nous arrive ? Regarde comme la forêt est belle. Tu sais ? Cette maison est, certes, une vieille bâtisse mais crois-moi, si elle a su passer tant de temps à rester ainsi, c’est que c’est du solide ! Alors tu n’as aucune raison d’avoir peur !
- Justement, la forêt est peut-être belle, mais papa, écoute là ! Il n’y a plus de bruits. Tout est trop calme ! Même Yseult n’est pas là !
- Il a du faire un tour, tu le connais pourtant. Au matin, il adore fouiner dans les sous-bois. Il croit toujours pouvoir chasser ! Le pauvre vieux !

A ce moment, Yseult déterrait à côté de la remise toute proche de la maison, un crâne d’enfant. Il le renifla longuement et s’en écarta vivement pour ensuite pousser un long hurlement. Le fils et le père se redressèrent brutalement, et l’enfant se blottit contre son père. Il se leva courageusement et alla voir Yseult. Mais le chien avait disparu, seule sa plainte faisait encore écho à travers la forêt. Alors il retourna prés de son fils. Quand il ouvrit la porte de la maison, il s’arrêta net d’horreur en voyant son fils figé dans les airs.
Il flottait comme le Christ en croix. Ses yeux étaient totalement révulsés, sa bouche avait été comme cousue, ses bras étaient tirés vers le haut et ses pieds vers le bas. De grosses cordes invisibles le tenait attaché par les poignées et les chevilles. Quelque chose l’écartait. Les liens trop serrés le faisaient souffrir atrocement. Il pleurait comme il saignait. Son père voulut crier mais aucuns sons ne sortirent de sa bouche. Il s’avança mais fut rejeté brutalement par une force invisible et alla s’empaler sur les bois de la tête d’un cerf accrochés au mr. Il mourut en voyant son fils se faire décapiter.

Quand leurs yeux se rouvrirent, ils se retrouvèrent assis en face d’un vieux et d’un autre enfant. Tous deux étaient vêtus de haillons et semblaient écouter un homme sans âge.

- Vous savez, disait-il, depuis longtemps l’enfer et le paradis existaient réellement. Tout alors était simple. Mais depuis des années, des siècles, tout a changé. Plus rien n’existe, c’est devenu le chaos. Tout s’est détraqué, et tout ça à cause de qui ? A cause de ce petit merdeux de Jésus Christ !
- Pourquoi ?
- Pourquoi ! Reprit le vieux sans âge, je vais vous le dire ! Quand Marie a mis au monde mon fils, il avait une mission à accomplir. Une grande et noble mission. Je sais qu’il s’est donné beaucoup de mal, et beaucoup de mal lui a été fait. Pour ça il a souffert, mais que pouvais-je y faire ? J’avais foi en lui, et de temps en temps, je lui prêtais main forte. Souvenez-vous des grenouilles, de l’eau en vin, de la mer qui s’écarta, des guérisons spontanées et tous ces petits miracles de pacotilles ! Mais même avec mon aide, il a failli. Alors quand il est mort, je veux dire véritablement mort, j’ai été très déçu et je me suis mis dans une colère noire ! Je ne savais plus trop ce que je faisais et j’ai banni mon fils à tout jamais. Alors, pour se venger, et par je ne sais quel maléfice (peut-être un pacte avec mon frère ?) il s’accapara de mon essence même. Il devint ce que j’étais et moi, ce que je suis devant vous. Un pauvre vieillard sans âge qui ne peut plus mourir. Et pour me punir davantage il détruisit tout ce que j’avais pu créer.
- Pourquoi, dit l’enfant, vous ne lui pardonnez pas ? Peut-être que maintenant il vous écoutera ? Peut-être qu’il n’attend que ça ? Peut-être qu’il attend que vous veniez tout simplement vers lui ?
- Mon garçon, cela serait trop facile ! Même si je le voulais, je ne le pourrais pas.
- Mais pourquoi ?
- Avec mon félon de frère, et avant qu’il ne me tourne le dos, nous avions formulé une loi qui sonnait comme une prophétie. C’était là, nos jeux favoris. Cette loi, fort simple, stipulait : « Si un jour, par le plus grand des hasards, nous venions nous Dieu et Satan, à perdre nos pouvoirs et notre statut, alors plus rien n’existerait plus ». Alors, vous pensez, jeunes amis, qu’avais-je vraiment à craindre de cette loi ? Rien, absolument rien, après tout, nous étions LES DIEUX ! Mais voila, Jésus m’a tout volé et mon frère s’est lui-même fait avoir ! Du coup nous n’existons plus. La seule chose que Jésus ne savait pas c’est que deux forces opposées mais égales ne peuvent coexister dans le même espace temps. Si elles devaient se rencontrer, elle se combattraient et s’autodétruiraient automatiquement.
- Ah bon ? et ?
- Vous savez, quand Jésus vit ce qu’il avait fait : la destruction entière de nos royaumes, il pleura et demanda pardon. Mais c’était trop tard, le mal était fait. Avec les deux forces dans son corps, la bataille douloureuse qui s’ensuivit dans tout son être le fit devenir fou. Et pour en finir il se donna la mort. Maintenant on ne peut plus rien faire. Maintenant il erre dans les limbes et ne réussit plus qu’à hanter certains lieux. Il ne sait même plus ce qu’il fait. La notion du bien et du mal n’existe plus, et il fait d’ailleurs n’importe quoi. La preuve ! Vous êtes là !

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 15:16

Il se peut qu’un jour
Je disparaisse de la terre !
Que ce jour soit plus proche que je ne le crois !
Il se peut qu’un jour,
Aussi,
La terre disparaisse elle-même
De l’univers
Et que ce jour
Soit plus proche qu’il n’y parait !
Mais d’ici là,
Autant se vautrer
Dans le stupre et la luxure !
Que ma queue s’agite,
Qu’elle farfouille tous les trous,
Qu’elle aille saluer ce bas monde,
Qu’elle explose dans tous ces corps,
Qu’elle fouette et bave,
Que tout ce corps jaillisse de plaisirs,
De spasmes extatiques,
Qu’il vibre comme il se pâme
Devant tous ces garçons,
Que la magnificence de la quintessence
De la sexualité
Explose par tous les pores de ma peau,
Mais quand ce jour viendra
Les poules auront des dents
Et les poissons des bretelles !
HIHI !

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 15:43

Claude marchait dans les bois.
Il ne savait pas vraiment où il allait
Mais il marchait.
Derrière lui,
Une petite lumière bleue le suivait.
Il savait bien que quelqu’un ou quelque chose le suivait
Mais à chaque fois qu’il se retournait
Il ne voyait personne.
Cette petite lumière était facétieuse !
Elle n’en faisait qu’à sa tête !
Et ne voulait vraiment pas
Que Claude sache qu’elle le suivait.
Sans toujours savoir où aller,
Sans connaître la raison de cette marche,
Sans comprendre ses agissements,
Ses faits et ses gestes,
Il marchait.
Ses jambes fonctionnaient toutes seules,
Comme indépendantes.
Il s’était fait une raison,
Mais qu’arriverait-il
Si le terrain devenait dangereux ?
Si, par hasard, il devait franchir un gouffre ?
S’il fallait courir ?
Quelque part, il avait un peu peur !
Mais que pouvait-il faire maintenant ?
Alors il marchait !

Depuis combien de temps
Sa fuite avait-elle commencé ?
Depuis combien de temps
Avait-il perdu la raison ?
Qu’est ce qu’il le poussait à marcher ainsi ?
Que, qui, fuyait-il ?
Etait-ce vraiment une fuite ?
Pouvait-il considérer ceci comme une fuite ?
Il voulait repenser où tout cela avait débuté,
Mais il ne pouvait.
Comme un amnésique,
Sa mémoire faisait défaut !

Un rayon de soleil traversa de plein fouet la lumière.
Le spectacle fut grandiose !
Indescriptible, grandiose, mirabolitissime !
Une féerie des sens !
Une magnificence qu’aucune personne ne pouvait décemment imaginer.
Une miniaturisation parfaite d’un corps humain,
De petites étincelles multicolores parcouraient ce corps,
Un amalgame de couleurs,
D’éclats fragmentés en fines particules,
De poussières incandescentes
Se promenaient à travers toute cette extraordinaire anti-matière.
Elle voletait dans les airs
En laissant derrière elle
Un petit et long panache d’escarbilles et de volutes mirifiques.
Deux grandes ailes ressortaient du dos de cette « créature ».
Nervurées par des milliards de fils étincelants,
Vibraient dans l’air.
Ainsi elle pouvait voler,
Ainsi elle pouvait le suivre.
Mais, espiègle, elle ne voulait pas
Qu’il le sache.
C’était un jeu,
Un tout nouveau jeu
Aux règles inconnues et mystérieuses.
Elle seule en détenait les clefs.
Et la coquine s’amusait comme une folle.

Lui,
Déambulait plus qu’il ne marchait.
Tournant à droite,
Virant à gauche après quelques mètres,
Courant, s’arrêtant tout de suite,
Zigzaguant à travers d’imaginaires périls,
Tourbillonnant sur lui-même
Etirant ses bras de chaque côté,
Riant ou pleurant parfois,
Il perdait tout sens pragmatique
De la situation.
Il ne comprenait rien
Et ne cherchait même plus à comprendre,
Ses membres agissaient à sa place,
Son cerveau ne commandait plus,
Sa tête, son cou, ses épaules, ses bras
Son bassin, ses jambes, ses pieds,
Fonctionnaient tout seuls.
De mouvements désordonnés en mouvements contradictoires
Son corps ne tint plus
Et Claude tomba sur son séant.
Ses poings tapèrent le sol,
De la bave sortit de sa bouche,
Ses pieds déchirèrent l’air,
Et enfin, il cria.

La lumière qui s’amusait de tout cela,
Prit peur.
Elle, qui avait connue la joie, le rire,
La liberté et l’émancipation
Devait maintenant se rendre l’évidence !
Son maître devenait fou !
Alors, bon gré mal gré,
Elle rentra.
Claude à cet instant sourit,
Il se leva, regarda autour de lui,
Sa conscience était enfin revenue !

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 15:56

Nous Roulions depuis de longues heures
Sur cette route dénuée de vies.
Les champs déserts s’étendaient à perte de vue.
Seule, la terre labourée et froide
Nous accompagnait.
Une sorte de neige verglacée
S’était abattue sur ce paysage lunaire.
Les arbres qui bordent généralement le bord des routes
S’étaient volatilisés.
Comme un sortilège maléfique.
Où étions-nous ?
Nous savions où nous allions,
Mais,
Dans ce paysage fatiguant et fatigué
Tout se ressemblait.
La nuit, qui aurait du tomber depuis longtemps
Ne semblait pas vouloir mettre fin
A cette journée d’hiver interminable.
Il ne faisait pas vraiment froid,
Le soleil dardait toujours ses rayons,
Mais tout autour de nous
Nous rappelait cet hiver glacial.
La musique giclait des haut-parleurs,
Mon compagnon dormait,
Et je conduisais de façon presque automatique.
Quand un point noir sur le bord de la route
Fit son apparition.
Mon regard se fixa sur lui,
Plus nous nous approchions de lui
Plus il me semblait qu’il grossissait.
Je donnais un coup de coude à mon ami,
Qui grogna.
Il se réveilla.
Arrivés à quelques mètres
Un gros corbeau noir s’envola.
Son vol lourd nous coupa la route
Et laissa présager un funeste augure.

La musique s’arrêta
En laissant place aux seuls grésillements du poste.
La voiture eut quelques petits soubresauts,
Puis,
Toutes les lumières de celle-ci s’éteignirent.
Seule la radio, bizarrement,
Continuait d’émettre cet étrange grésillement.
Immobilisés sur cette route,
Nous regardions autour de nous.
Mais rien, absolument rien.
Le corbeau, quant à lui,
Avait aussi disparu.
Mon ami me regarda
Et imagina en même temps que moi
La suite des événements.
Toutes les séries de science fictions,
Ainsi que les films,
Nous traversèrent l’esprit.
Coincés au milieu de nulle part
Loin de toutes civilisations,
Notre voiture en panne,
Un imaginaire échafaudant milles suppositions
Toutes plus abracadabrantes les unes que les autres,
Quel sort nous réservait encore le futur ?
Ma main, machinalement, tomba sur mon paquet de clopes.
Mon ami prit le briquet,
Alluma ma cigarette et la sienne.

Le ciel s’assombrit,
La luminosité se fit plus sombre, le soleil tombait doucement
De l’autre côté de la terre,
Laissant place à une lune rouge et pleine.
Je souris doucement en pensant à la chanson de Goldorack.
Pierre, coupa le son de la radio.
Enervé par ce bruit agaçant et inutile.
Un silence de courte durée
Emplit notre petit habitacle.
Le bourdonnement sourd et continu,
Reprit vie après quelques minutes d’interruption.
On se regarda, effarés.
La surprise passée
Nous prêtâmes un peu plus attention
A ce chuintement.
Par intervalles réguliers
Des «bips » ressortaient.
Trois courts trois longs puis trois courts.
Silence.
Trois courts trois longs puis trois courts.
Silence.
Quel était ce signal ?
Origines extra terrestres ou autres ?
Les bouts incandescents de nos cigarettes
Rougeoyaient dans la nuit noire.
Je descendais la fenêtre,
Un vent glacial s’engouffra
Dans le véhicule.
Nous jetâmes nos mégots
Qui s’envolèrent au loin.
Je tapotais machinalement
Sur le volant
Ce code énigmatique.
Pierre s’écria soudainement.
Il connaissait ce code !
L’année passée dans la marine nationale
Lui servirait au moins à quelque chose !
Mais oui ! C’était bien sûr un S.O.S. !
Tout simplement du morse !
Certes, il avait trouvé la solution,
Mais il restait maintenant à définir
Sa provenance !
Malgré cette situation pittoresque
Et pour le moins insolite
La fatigue nous entraîna
En son sillage,
Et le sommeil nous prit doucement mais sûrement.
Le soleil commençait sa lente ascension dans le ciel,
Et nos yeux encore embués de fatigue
S’éveillèrent.
Un troupeau de vaches cernait la voiture.
Sans m’en rendre compte
J’avais quitté la route
Pour prendre un chemin de traverse.
Le seul problème était que la voiture ne voulait plus démarrer !
Prenant notre courage à deux mains,
Nous sortîmes.
Les vaches s’écartèrent de nous
Et nous examinâmes le moteur.
Un insecte ailé à la carapace dure
Etait collé au moteur.
Certainement par la température de celui-ci !
Toute la nuit il avait du se débattre
En faisant ce bruit significatif,
Trois courts trois longs puis trois courts !

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 12:20
bon eh bien me voila de retour du Brésil !! J'ai manqué à quelqu'un ? heu pas vraiment vu l'audit du blog, mais c'est pas grave !! lol !!!  donc pour ce retour un petit texte, comme une envie de tuer....


Le drôle de métier. 


 

Mon métier ?
Assassin !
Eh oui !
Je tue des gens.
Le roi de la gâchette.
Maintenant que je suis vieux
Je peux bien le dire !
Hihi !
Avant
C’était par contrat
Et puis, l’habitude aidant
C’est devenu un vrai plaisir !
Je les dessoude comme a !
Simple, efficace, rapide.
Sans regrets
Sans remords.
Y’a toujours des bonnes raisons
Pour tirer dedans !
Mon préféré ?
Le silencieux !
Pfff, un petit ploc
Pour une grande flaque de sang !
Amusant…
Je suis bien,
J’ai vieilli,
J’ai tout plein de souvenirs.
Le seul ennui
Je ne vois plus le rouge.
La vue du sang
Peut-être,
Mais je suis bien !
HIHI !

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 14:09
comme je vais partir au Brésil d'ici peu pour 15 jours et que je ne pourrais pas mettre de textes d'ici là, (je reviens le 23 janvier) je mets en ligne cette petite histoire.... Ce blog reprendra ces activités après mon retour ! lol !!!
Et désolé Nicko cette histoire n'est pas encore ensoleillée !! mdr !!!

Les vers sortent de terre.
Ils sortent de leurs trous,
Ils sortent de partout.
Les villes sont submergées par ce flot,
Par ce flot de vers grouillants et rampants.
D'immenses coulées de baves
Dégoulinent le long des trottoirs.
Sous les semelles des passants
Ca fait un bruit bizarre,
Les chaussures s'enfoncent tout en glissant
Et éparpillent les corps maintenant raplapla
Sur les autres vers d'à côté.


C'est franchement infect
Quand,
Le soir on se couche,
Et qu'on sent monter le long des jambes,
Ces vers aux corps gluants !


Inexplicable phénomène,
Ils sortent de terre,
Et se dressent comme des cobras.
Peut-être pour regarder,
Peut-être pour attaquer,
Peut-être pour s'orienter.
On ne peut les éviter.
Ils sont partout,
Ils s'infiltrent la nuit, pendant votre sommeil,
Dans votre corps,
Et le mange docilement
Comme une fourmi obéissante !


Que foutent les biologistes ?
On s'attend au pire.
Déjà, à Paris, les métros ne peuvent plus circuler
Les vers empêchent leur roulement.
Dans les champs
Ce n'est que ruine et désolation.
Et les gens se donnent la mort
Avant de se faire bouffer par la vermine,
Et ceux qui restent, se tournent vers la science.
Mais la science ne sait pas, ne comprend pas !


Il faudrait une bombe,
Mais une bombe et c'est la terre qui explose !
Alors on reste impuissant,
On attend que cela passe,
Mais les vers augmentent toujours plus.
Et c'est toute la terre qui est maintenant envahie.
On aurait du lancer la bombe !
Les vers ont gagné,
La terre
N'est plus qu'un astre.
Un astre de vers grouillants


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