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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:59

Un petit essai avec cette petite nouvelle.... enfin un texte traité differement... faut bien changer de temps en temps !!!!!




22 juin 1407
- Quéqu’’y’a mon garçon ?
- Je ne sais pas papy, j’ai vu dans le ciel un sombre présage. Un mauvais signe du destin.
- Et c’est-y-grave ?
- Les oiseaux y sont cachés. J’a bien cru qu’ils allaient y tous mourir. Ils s’y sont tous tus
d’un seul coup ! Ca n’ nous promet rien d’ bon papy. Nous devrions nous en aller. Y faut
partir et s’ cacher, sinon…
- Sinon quoi, mon garçon ? Tu’t sais y pas que j’t’en ai vu passer des orages ! Alors, qu’un de plus, c’est-y pas la mer à boire ! Et pis, on n’va pas s’t’y cacher éternellement, hein ? Mon gars ! J’va t’y faire face, moai à ton présage !
- Non papy, non ! Viens ! Crois y moi et suis y moi !

Encore une fois, le papy et le garçon s’en allèrent.
Encore une fois, le ciel s’obscurcit,
Encre une fois, la terre trembla.
Mais cette fois-ci, ils ne partirent pas assez vite, et ils virent ce qu’ils n’auraient jamais du voir. La forêt toute entière fit silence, et seuls dans ce silence mortel, seuls deux sons glacials se firent entendre. Quelques minutes plus tard, tout redevint normal, mais on ne retrouva jamais trace du vieux et de l’enfant.

De nos jours, en 2OO1, même endroit.
- Réveille toi mon fils, tu as fait un cauchemar. Attends, je vais te sécher ! Tu trembles et tu transpires tant !
- Papa, j’ai peur ! Quelque chose de terrifiant s’est produit ici, et il y longtemps de ça.
- Arrête, mon fils ! Ce n’était qu’un vilain rêve. Il ne faut pas y prêter attention. Cela ne sert à rien. Et puis que veux-tu qu’il nous arrive ? Regarde comme la forêt est belle. Tu sais ? Cette maison est, certes, une vieille bâtisse mais crois-moi, si elle a su passer tant de temps à rester ainsi, c’est que c’est du solide ! Alors tu n’as aucune raison d’avoir peur !
- Justement, la forêt est peut-être belle, mais papa, écoute là ! Il n’y a plus de bruits. Tout est trop calme ! Même Yseult n’est pas là !
- Il a du faire un tour, tu le connais pourtant. Au matin, il adore fouiner dans les sous-bois. Il croit toujours pouvoir chasser ! Le pauvre vieux !

A ce moment, Yseult déterrait à côté de la remise toute proche de la maison, un crâne d’enfant. Il le renifla longuement et s’en écarta vivement pour ensuite pousser un long hurlement. Le fils et le père se redressèrent brutalement, et l’enfant se blottit contre son père. Il se leva courageusement et alla voir Yseult. Mais le chien avait disparu, seule sa plainte faisait encore écho à travers la forêt. Alors il retourna prés de son fils. Quand il ouvrit la porte de la maison, il s’arrêta net d’horreur en voyant son fils figé dans les airs.
Il flottait comme le Christ en croix. Ses yeux étaient totalement révulsés, sa bouche avait été comme cousue, ses bras étaient tirés vers le haut et ses pieds vers le bas. De grosses cordes invisibles le tenait attaché par les poignées et les chevilles. Quelque chose l’écartait. Les liens trop serrés le faisaient souffrir atrocement. Il pleurait comme il saignait. Son père voulut crier mais aucuns sons ne sortirent de sa bouche. Il s’avança mais fut rejeté brutalement par une force invisible et alla s’empaler sur les bois de la tête d’un cerf accrochés au mr. Il mourut en voyant son fils se faire décapiter.

Quand leurs yeux se rouvrirent, ils se retrouvèrent assis en face d’un vieux et d’un autre enfant. Tous deux étaient vêtus de haillons et semblaient écouter un homme sans âge.

- Vous savez, disait-il, depuis longtemps l’enfer et le paradis existaient réellement. Tout alors était simple. Mais depuis des années, des siècles, tout a changé. Plus rien n’existe, c’est devenu le chaos. Tout s’est détraqué, et tout ça à cause de qui ? A cause de ce petit merdeux de Jésus Christ !
- Pourquoi ?
- Pourquoi ! Reprit le vieux sans âge, je vais vous le dire ! Quand Marie a mis au monde mon fils, il avait une mission à accomplir. Une grande et noble mission. Je sais qu’il s’est donné beaucoup de mal, et beaucoup de mal lui a été fait. Pour ça il a souffert, mais que pouvais-je y faire ? J’avais foi en lui, et de temps en temps, je lui prêtais main forte. Souvenez-vous des grenouilles, de l’eau en vin, de la mer qui s’écarta, des guérisons spontanées et tous ces petits miracles de pacotilles ! Mais même avec mon aide, il a failli. Alors quand il est mort, je veux dire véritablement mort, j’ai été très déçu et je me suis mis dans une colère noire ! Je ne savais plus trop ce que je faisais et j’ai banni mon fils à tout jamais. Alors, pour se venger, et par je ne sais quel maléfice (peut-être un pacte avec mon frère ?) il s’accapara de mon essence même. Il devint ce que j’étais et moi, ce que je suis devant vous. Un pauvre vieillard sans âge qui ne peut plus mourir. Et pour me punir davantage il détruisit tout ce que j’avais pu créer.
- Pourquoi, dit l’enfant, vous ne lui pardonnez pas ? Peut-être que maintenant il vous écoutera ? Peut-être qu’il n’attend que ça ? Peut-être qu’il attend que vous veniez tout simplement vers lui ?
- Mon garçon, cela serait trop facile ! Même si je le voulais, je ne le pourrais pas.
- Mais pourquoi ?
- Avec mon félon de frère, et avant qu’il ne me tourne le dos, nous avions formulé une loi qui sonnait comme une prophétie. C’était là, nos jeux favoris. Cette loi, fort simple, stipulait : « Si un jour, par le plus grand des hasards, nous venions nous Dieu et Satan, à perdre nos pouvoirs et notre statut, alors plus rien n’existerait plus ». Alors, vous pensez, jeunes amis, qu’avais-je vraiment à craindre de cette loi ? Rien, absolument rien, après tout, nous étions LES DIEUX ! Mais voila, Jésus m’a tout volé et mon frère s’est lui-même fait avoir ! Du coup nous n’existons plus. La seule chose que Jésus ne savait pas c’est que deux forces opposées mais égales ne peuvent coexister dans le même espace temps. Si elles devaient se rencontrer, elle se combattraient et s’autodétruiraient automatiquement.
- Ah bon ? et ?
- Vous savez, quand Jésus vit ce qu’il avait fait : la destruction entière de nos royaumes, il pleura et demanda pardon. Mais c’était trop tard, le mal était fait. Avec les deux forces dans son corps, la bataille douloureuse qui s’ensuivit dans tout son être le fit devenir fou. Et pour en finir il se donna la mort. Maintenant on ne peut plus rien faire. Maintenant il erre dans les limbes et ne réussit plus qu’à hanter certains lieux. Il ne sait même plus ce qu’il fait. La notion du bien et du mal n’existe plus, et il fait d’ailleurs n’importe quoi. La preuve ! Vous êtes là !

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commentaires

J
c'est un texte très etonnant. Il demanderait d'être développé !<br /> quelques intrigues en plus et ça ferait bien un roman fantastique.<br /> Mais pour le moment j'attends "les ratés" (ça personne en dehors des gens qui partageait ta table la semaine derniere ne comprendra de quoi je parle n'empêche j'attends le manuscrit) bizzz
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N
Et ben dit donc !!!!<br /> <br /> Je sais vraiment pas ce que tu manges, fumes ou bois , mais en tout cas ça a l'air trop top!!<br /> <br /> Alors c'est le bordel à cause de JC , mais il est trop con celui la !!<br /> <br /> HHHHOoooooooooooooo je blasphème, pardonnez moi seigneur , mais bon c'est pas ma faute c'est Oliv qui dit que des bêtises sur son blog:D<br /> <br /> Bises grand fou<br /> <br /> Niko
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