10 janvier 2008
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/2008
14:20
Comme à son accoutumée
Jacques attendait son ami.
Le diner était prêt,
la maison propre,
et une envie irrépréhensible
de faire l'amour avec Gilles le taraudait.
Cet amour passionné et fou
pouvait cacher quelques sournoiseries
mais non !
Gilles était l'homme de sa vie,
une sorte de prince inespéré !
Il aimait tout en lui,
ses imperfections comme ses qualités
et cela faisait trois ans que cela durait.
Le plat mijotait tranquillement sur la gazinière,
les bougies doucement se consumaient sur la table,
elles rendaient une ambiance chaude et agréable
dans une salle à manger harmonieusement décorée.
Simplement vêtu d'un boxer
Jacques attendait sur le sofa
tout en s'imaginant une scène d'amour.
Il entendit enfin, la clé dans la serrure.
Gilles rentrait.
Jacques retint son souffle,
et ne bougea plus.
L'érection trahissait son envie grandissante.
Gilles défit le nœud de sa cravate,
posa son porte serviette dans le couloir,
se dirigea vers la lumière vacillante
de la salle à manger
et se campa au chambranle de la porte.
Jacques le regarda,
lui sourit
et l'invita à s'assoir prés de lui.
A son tour,
Gilles le regarda,
mit les mains dans ses poches,
voyait bien l'envie de son ami,
mais
préféra rester debout, raide.
Comme pour faire durer ce plaisir,
comme pour lui dire "c'est moi le maitre
celui qui dirige,
tu es à moi,
à ma merci,
et nous ferons l'amour quand je le voudrais !"
Jacques aimait bien ce rapport
dominant/dominé
sans pour autant verser dans un sadomasochisme
pur et dur !
Il l'aimait tant !
Les mains de son compagnon
bougeaient dans les poches de son pantalon,
Jacques s'imagina qu'il commençait à se toucher,
à s'exciter pour mieux exciter son ami.
Il était si sexe dans son complet noir !
Jacques se consumait littéralement d'amour
pour ce jeune homme si, absolument,
imparfait !
Enfin,
Gilles ouvrit la bouche,
s'humecta les lèvres de sa langue,
prit une inspiration,
sortit de la poche de son pantalon
une cigarette
et l'alluma.
Au matin
alors qu'il n'avait pas dormi de la nuit,
les paroles de Gilles résonnaient encore dans sa tête :
Adieu,
je te quitte
et je m'en vais tout de suite.
Il était parti
aussi vite qu'il était entré.
Il avait prit quelques affaires rapidement
et s'était enfui comme un voleur,
sans aucune autres explications.
Jacques n'avait pas réalisé,
il l'avait regardé prendre quelques vêtements,
l'avait suivit dans toutes les pièces,
avec sa queue gonflée de désirs,
sans comprendre ce qu'il se passait réellement.
Toute la nuit,
il avait pleuré,
il s'était maudit,
se trouvant milles défauts, minable,
dépourvu de toutes beauté
et se sentait, maintenant, une véritable merde.
Bien sur,
Dans son délire
Gilles avait eu raison de partir,
il lui trouva un milliers d'excuses
et se demanda
comment il avait pu tenir trois ans avec lui ?
évidement, il n'y croyait pas,
il s'attendait au retour de Gilles,
que la clé tournerait encore dans la serrure,
que ses pas résonneraient encore dans le couloir,
le son du briquet,
l'âcre odeur du tabac mêlée a celle de son parfum,
mais rien ne se produisit.
Il attendit et attendit.
Des semaines,
des mois,
et pendant tout ce temps
il avait pleuré,
ne pouvant se remettre de cette rupture.
Ce matin encore
il se rendit à son stupide travail,
la mort dans l'âme.
Comme à son habitude il marchait la tête baissée,
ravalant ses pleurs
perdu dans ses ombres pensées.
Il n'avait pas remarqué
le ciel s'assombrir,
les voitures, toutes arrêtées,
les regards des passants tournés vers ce ciel si noir,
les gens qui courraient maintenant dans tous les sens,
les fumées des incendies,
les enfants qui pleuraient,
les cris des femmes,
les sirènes hurlantes
et surtout les rayons verts qui s'abattaient sur la ville.
Non !
Il ne remarqua rien de tout cela,
absorbé dans son malheur,
perdu dans son chagrin,
croyant toujours à un éventuel retour.
Non !
Il ne remarqua pas,
les soucoupes volantes
qui envahissaient le ciel
et tuaient tout ce qui vivait.
Et,
il ne remarqua encore moins
le rayon vert
qui le traversa de part en part
en le réduisant en poussières !
Sur ce, à vous tous qui me lisez, à ceux et celles que je connais ou que je ne connais pas, je vous souhaite à tous une bonne et merveilleuse année 2008 !!!!
Jacques attendait son ami.
Le diner était prêt,
la maison propre,
et une envie irrépréhensible
de faire l'amour avec Gilles le taraudait.
Cet amour passionné et fou
pouvait cacher quelques sournoiseries
mais non !
Gilles était l'homme de sa vie,
une sorte de prince inespéré !
Il aimait tout en lui,
ses imperfections comme ses qualités
et cela faisait trois ans que cela durait.
Le plat mijotait tranquillement sur la gazinière,
les bougies doucement se consumaient sur la table,
elles rendaient une ambiance chaude et agréable
dans une salle à manger harmonieusement décorée.
Simplement vêtu d'un boxer
Jacques attendait sur le sofa
tout en s'imaginant une scène d'amour.
Il entendit enfin, la clé dans la serrure.
Gilles rentrait.
Jacques retint son souffle,
et ne bougea plus.
L'érection trahissait son envie grandissante.
Gilles défit le nœud de sa cravate,
posa son porte serviette dans le couloir,
se dirigea vers la lumière vacillante
de la salle à manger
et se campa au chambranle de la porte.
Jacques le regarda,
lui sourit
et l'invita à s'assoir prés de lui.
A son tour,
Gilles le regarda,
mit les mains dans ses poches,
voyait bien l'envie de son ami,
mais
préféra rester debout, raide.
Comme pour faire durer ce plaisir,
comme pour lui dire "c'est moi le maitre
celui qui dirige,
tu es à moi,
à ma merci,
et nous ferons l'amour quand je le voudrais !"
Jacques aimait bien ce rapport
dominant/dominé
sans pour autant verser dans un sadomasochisme
pur et dur !
Il l'aimait tant !
Les mains de son compagnon
bougeaient dans les poches de son pantalon,
Jacques s'imagina qu'il commençait à se toucher,
à s'exciter pour mieux exciter son ami.
Il était si sexe dans son complet noir !
Jacques se consumait littéralement d'amour
pour ce jeune homme si, absolument,
imparfait !
Enfin,
Gilles ouvrit la bouche,
s'humecta les lèvres de sa langue,
prit une inspiration,
sortit de la poche de son pantalon
une cigarette
et l'alluma.
Au matin
alors qu'il n'avait pas dormi de la nuit,
les paroles de Gilles résonnaient encore dans sa tête :
Adieu,
je te quitte
et je m'en vais tout de suite.
Il était parti
aussi vite qu'il était entré.
Il avait prit quelques affaires rapidement
et s'était enfui comme un voleur,
sans aucune autres explications.
Jacques n'avait pas réalisé,
il l'avait regardé prendre quelques vêtements,
l'avait suivit dans toutes les pièces,
avec sa queue gonflée de désirs,
sans comprendre ce qu'il se passait réellement.
Toute la nuit,
il avait pleuré,
il s'était maudit,
se trouvant milles défauts, minable,
dépourvu de toutes beauté
et se sentait, maintenant, une véritable merde.
Bien sur,
Dans son délire
Gilles avait eu raison de partir,
il lui trouva un milliers d'excuses
et se demanda
comment il avait pu tenir trois ans avec lui ?
évidement, il n'y croyait pas,
il s'attendait au retour de Gilles,
que la clé tournerait encore dans la serrure,
que ses pas résonneraient encore dans le couloir,
le son du briquet,
l'âcre odeur du tabac mêlée a celle de son parfum,
mais rien ne se produisit.
Il attendit et attendit.
Des semaines,
des mois,
et pendant tout ce temps
il avait pleuré,
ne pouvant se remettre de cette rupture.
Ce matin encore
il se rendit à son stupide travail,
la mort dans l'âme.
Comme à son habitude il marchait la tête baissée,
ravalant ses pleurs
perdu dans ses ombres pensées.
Il n'avait pas remarqué
le ciel s'assombrir,
les voitures, toutes arrêtées,
les regards des passants tournés vers ce ciel si noir,
les gens qui courraient maintenant dans tous les sens,
les fumées des incendies,
les enfants qui pleuraient,
les cris des femmes,
les sirènes hurlantes
et surtout les rayons verts qui s'abattaient sur la ville.
Non !
Il ne remarqua rien de tout cela,
absorbé dans son malheur,
perdu dans son chagrin,
croyant toujours à un éventuel retour.
Non !
Il ne remarqua pas,
les soucoupes volantes
qui envahissaient le ciel
et tuaient tout ce qui vivait.
Et,
il ne remarqua encore moins
le rayon vert
qui le traversa de part en part
en le réduisant en poussières !
Sur ce, à vous tous qui me lisez, à ceux et celles que je connais ou que je ne connais pas, je vous souhaite à tous une bonne et merveilleuse année 2008 !!!!