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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 14:31
enfin les vacances, les vraies celles ou on part vers une destination lointaine... Enfin lointaine... la Turquie, mais c'est déjà pas si mal...  Petite semaine où j'éspere trouver du soleil et de la chaleur, car frnanchemetn ici il caille !!!!
C'est la deuximé e histoire publiée (l'anniversaire et Matteo), donc là changeons de registre....
Bin non Nico ceci ne sera pas une troisiéme histoire d'amour.... hihi mais c pas grave bientot y'aura une autre belle histoire....

Donc,

les mimes :

J’ai regardé autour de moi
Et je ne voyais pas grand-chose.
Trop de gens, trop de fumées,
Trop de tout.
Alors, je suis parti,
Mais cela ne suffisait pas encore,
Comme si tous me suivaient,
Comme un emblème, un chef.
Alors, j’ai arrêté de marcher
Et j’ai couru.
Et là encore
Ils ont forcé la cadence,
Les gens, la fumée,
Toute cette poussière,
Tout ce bruit.
Alors, j’ai arrêté de courir
Et j’ai creusé le sol.
Et là encore,
Ils ont creusé autour de moi.
Rien n’y faisait,
Pareils à des ombres
Ils singeaient mes gestes.
Alors je les ais regardés,
Un par un,
A travers la fumée,
La poussière,
Et ils se sont tous regardés.
L’horreur était là devant leurs yeux.
Et ce fut une explosion de haine,
Ils se sont touchés.
Mêmes gestes,
Mêmes regards,
Mêmes stupeur,
Mêmes effrois.
Tous se ressemblaient.
Alors ils se sont entretués,
Tous !
J’étais là,
Au milieu
De tout ce fatras de coups,
De corps, de bleus, de sang,
De cris et de morts.
Pas un ne survécu.
Le soleil s’est levé,
Plaine aride et stérile,
Le brouillard s’est dissipé lentement,
Révélant un champ de corps inanimés.


Je suis resté tout seul,
Et je n’ai pas très bien compris,
Mais j’étais sûr au moins d’une chose,
Aujourd’hui serait différent.
J’avais la vie devant moi,
Enfin la journée…
Car,
Prisonnier dans cette capsule spatiale,
Perdu dans un espace temporel
Qui se répétait à l’infini
Il me fallait trouver la solution,
Sinon,
Pour le restant de mes jours
Je serai à jamais contraint et forcé

De toujours subir cette même scène.


Le soleil descendait,
Et j’ai regardé autour de moi.
Le brouillard se levait
Et des ombres comme fantomatiques,
Commençaient à se répandre
Dans mon cerveau.
Devenais-je fou ?

(extrait de cellule).

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