deux histoires de Noêl.... La premiere me vient de mon ami Sylvain, la deuxieme est un écrit de votre humble et petit vermiceau serviteur (lol)...
Les origines du décor....
Un soir de Noël, il y a bien longtemps de ça, le père Noël se préparait pour sa tournée annuelle, mais il y avait de nombreux problèmes.
Quatre de ses petits lutins tombèrent malades, et les lutins stagiaires ne produisaient pas les jouets aussi vite que les titularisés. Du coup le Père Noël commençait à sentir les désagréments du retard sur le planning.
De plus, Mère Noël dit à Père Noël que sa mère venait leur rendre visite pour les fêtes ce qui l'énerva un peu plus. Il se rendit ensuite à l'étable et découvrit que deux rennes étaient enceintes et que deux autres s'étaient enfuis de l'étable. En plus quand il commença à remplir sa hotte, celle-ci se cassa et tous les jouets se répandirent sur le sol.
Résolument très en colère, le père Noël décida de se boire une petite goutte de gnole. En allant la prendre il vit que les lutins avaient déjà tout bu. Alors fou de rage, il jeta la bouteille à terre qui éclata en mille morceaux. Pour éviter un scandale de mère Noël, il décida de prendre le balai pour nettoyer le sol, mais celui-ci avait été croqué par les souris affamées.
Juste à ce moment là, la porte sonne, père Noël très en colère va ouvrir, il tombe sur un petit ange qui transporte un arbre de Noël.
L'ange lui dit d'une voix mièvre : " Joyeux Noël, père Noël, n'est ce pas un jour merveilleux aujourd'hui ? J'ai un joli sapin pour vous, où voulez-vous que je le mette ?
C'est ainsi que la tradition du p...etit ange au sommet de l'arbre de Noël commença…
Verité sur Noël (ou une nuit spéciale)....
Quelque part,
Là où il fait froid,
Au fin fond d’une Laponie,
Se cache une maison
Enterrée sous des mètres et des mètres de neige.
Une femme joviale et âgée
Regarde émerveillée
Tous ses enfants.
Petits lutins
Préparant activement tous les jouets.
Ce soir sera le grand soir
Et tout devra être prêt.
Le feu crépite dans la cheminée,
Le chat ronronne,
La femme le caresse tendrement,
Et l’homme,
En habit rouge,
Prépare ses rennes.
Rudolphe
Gratte la neige de son sabot.
Avec son nez rouge
Il guidera le fabuleux traineau
Qui,
Une fois chargé
Ne pourra s’envoler
Que tiré par les huit autres rennes.
Eux aussi,
S’apprêtent a parcourir
Dans la nuit noire
Le tour du globe.
Ils savent qu’ils contribuent
A leur façon,
Le bonheur de tous les enfants.
Mère noël posa doucement le chat à ses pieds,
Se leva en s’aidant de sa canne
Et s’approcha de son mari.
Elle lui lissa sa longue barbe blanche
Lui déposa un tendre baiser sur la joue,
Et,
De sa voix douce
Lui murmura quelques gentillesses.
Les lutins,
Quant à eux,
Chargeaient en chantant
Le traineau de tous les jouets fabriqués.
Enfin,
Le père noël prit place dans son traineau
Et donna le signal du départ.
Rudolphe se cabra
Et exhorta ses fidèles compagnons
A tirer ce lourd traineau.
Les patins de l’attelage
Crissèrent sous la neige
Et dans un ultime effort
Ils s’envolèrent.
Comme signe d’au revoir
Mère noël et les lutins
Entendirent dans la nuit silencieuse
Ce « hohoho » devenu maintenant si célèbre.
Il n’avait pas une minute à perdre,
Le temps lui était compté,
Il avait tant d’enfants à satisfaire,
Tant de jouets à distribuer,
Et pour ce faire,
Le père noël avait plus d‘un tour dans sa hotte !
Chronos,
Dieu parmi les dieux
Lui avait octroyé le don
D’arrêter le temps
Par une formule magique.
Le père noël pouvait donc figer les heures,
Et c’est pour cela
Qu’une seule nuit lui suffisait !
En contre partie
Les humains et toutes leurs actions
Continuaient de se faire
Sans s‘apercevoir de la duperie.
Muni de sa hotte sans fond
Il retirait sans cesse
Les jouets pour tous les enfants.
Il venait de finir tout l’occident.
Les rennes galopaient dans le ciel,
Le traineau laissait derrière lui
Une fine pluie d’étoiles multicolores.
Sous sa barbe blanche
Se dessinait un large sourire heureux,
Ses yeux même semblaient rire.
Quand
Il passa au dessus de l’Afrique
Il regarda ces humains,
Petits points insignifiants,
Qui couraient dans tous les sens.
Il ne prêta pas attention
Et n’entendit pas
Cet objet
Qui venait
Du sol ou des airs
Directement sur lui.
Le missile le percuta de plein fouet.
Une terrible explosion s’ensuivit
Et,
Le père noël,
Ses rennes,
Son traineau
S’évanouirent dans les airs
Dans un nuage de poussières étoilées.
Mère noël
A cet instant
Ressentit au plus profond de son cœur
Une tristesse infinie
Elle tomba par terre
Et pleura.
Elle comprit sur le coup,
Que son cher et tendre mari
Venait de disparaitre à tout jamais !
EPILOGUE :
Depuis ce jour
Mère noël
Pour ne pas punir les enfants
De la faute de ces affreux adultes
Enfilait l’habit rouge de son mari,
Se grimait de telle façon
Que nul ne pouvait deviner la supercherie.
Et,
Dans la nuit du 24 décembre
On peut voir encore
Si on lève un tant soit peu les yeux,
Un traineau chargé de jouets
Tiré par neufs rennes
Guidé de mains de maitre
Par une mère noël
Déguisée en père noël !