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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 15:54

Peut-être qu'un jour nous en viedrons à ça !!!! Dans l'espoir que non....

 

 

 

LE MINISTERE DE L AVENIR.

 

Nous venons de tout brûler

Tout est fini

Il n'y a plus de passé

Ne reste que le futur

Puisque le présent n'existe pas !

 

Madame,

 Pardonnez-moi

Mais votre fils

Infortuné fils

Vient de terminer son cycle

Sa rébellion, bien que saugrenue,

Lui a coûté le sort de brûler.

Nous sommes profondément et sincèrement

Désolé

De vous apprendre son décès.

Madame,

Veuillez recevoir nos sincères et douloureuses

Condoléances.

Nous n’avons pu lui accorder un régime spécial

La double police

N'a fait que son devoir

La mise en garde qu'il a reçu

N'a servit à rien

Puisqu'il s'est entêté

A vouloir garder sa personnalité.

Nous savons tous, ici,

Que la personnalité n'a plus court

Car grâce à l'uniformité

Nous pouvons accroître, de beaucoup,

La rentabilité et le nouvel essor de la patrie.

Madame,

Ayant été jugé coupable

De crimes contre la société

La police des polices

N'a fait que son devoir

En, procédant à l'élimination de votre fils.

De ce fait,

Madame,

Veuillez considérer, une fois de plus,

Nos sincères condoléances.

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 13:29

comme le veut la coutume, je vous souhaite a tous et à toutes une bonne et heureuse année, même si l'on se sait que.... hihi ! Donc voila, j'espere que vous avez tous et toutes passés d'excellents réveillons !! Bien à vous !!!!

 

 


 

 Après être rentré dans l'impasse

Froide et muette,

Tirant quelques bouffées sur ma cigarette

A demi consumée,

Je m'arrêtai,

Une bise glaciale

Enveloppa la sombre étroite venelle

Les hauts murs délabrés

Montaient montaient

Hauts dans le ciel.

Il faisait froid

Et cela faisait bien une heure

Que, debout, comme un malade, j'attendais.
Mais rien ne venait,

Seul le vent

Et cette saleté d’obscurité.

Les fenêtres closes

Les brèches dans les murs

Les renfoncements plus noirs que les ténèbres

Tout cela puait le guet-apens.

Mais paisible

J'attendais.
La nuit était venue

Et toujours rien

Rien que le silence.

Et merde pensais-je

Je me tire.

Je suis parti,

Tout autour de moi

J’entendais le bruit sourd

De glissements de machines.

Les murs glissaient !

Et après quelque pas

La même impasse se retrouvait devant moi.

Ville labyrinthe

Où perdu dans mon rêve de mort

Je partais en sachant bien

Que jamais plus, je ne me réveillerai.

Et que,

Pour toujours,

Je me retrouverais à l'intérieur

De cette impasse.

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 15:02

deux histoires de Noêl.... La premiere me vient de mon ami Sylvain, la deuxieme est un écrit de votre humble et petit vermiceau  serviteur (lol)...

 

 

 Les origines du décor....

 

Un soir de Noël, il y a bien longtemps de ça, le père Noël se préparait pour sa tournée annuelle, mais il y avait de nombreux problèmes.

 

Quatre de ses petits lutins tombèrent malades, et les lutins stagiaires ne produisaient pas les jouets aussi vite que les titularisés. Du coup le Père Noël commençait à sentir les désagréments du retard sur le planning.

De plus, Mère Noël dit à Père Noël que sa mère venait leur rendre visite pour les fêtes ce qui l'énerva un peu plus. Il se rendit ensuite à l'étable et découvrit que deux rennes étaient enceintes et que deux autres s'étaient enfuis de l'étable. En plus quand il commença à remplir sa hotte, celle-ci se cassa et tous les jouets se répandirent sur le sol.

 

Résolument très en colère, le père Noël décida de se boire une petite goutte de gnole. En allant la prendre il vit que les lutins avaient déjà tout bu. Alors fou de rage, il jeta la bouteille à terre qui éclata en mille morceaux. Pour éviter un scandale de mère Noël, il décida de prendre le balai pour nettoyer le sol, mais celui-ci avait été croqué par les souris affamées.

 

Juste à ce moment là, la porte sonne, père Noël très en colère va ouvrir, il tombe sur un petit ange qui transporte un arbre de Noël.

L'ange lui dit d'une voix mièvre : " Joyeux Noël, père Noël, n'est ce pas un jour merveilleux aujourd'hui ? J'ai un joli sapin pour vous, où voulez-vous que je le mette ?

 

C'est ainsi que la tradition du p...etit ange au sommet de l'arbre de Noël commença…

 

 

Verité sur Noël (ou une nuit spéciale)....

 

Quelque part,

Là où il fait froid,

Au fin fond d’une Laponie,

Se cache une maison

Enterrée sous des mètres et des mètres de neige.

Une femme joviale et âgée

Regarde émerveillée

Tous ses enfants.

Petits lutins

Préparant activement tous les jouets.

Ce soir sera le grand soir

Et tout devra être prêt.

Le feu crépite dans la cheminée,

Le chat ronronne,

La femme le caresse tendrement,

Et l’homme,

En habit rouge,

Prépare ses rennes.

Rudolphe

Gratte la neige de son sabot.

Avec son nez rouge

Il  guidera le fabuleux traineau

Qui,

Une fois chargé

Ne pourra s’envoler

Que tiré par les huit autres  rennes.

Eux aussi,

S’apprêtent a parcourir

Dans la nuit noire

Le tour du globe.

Ils savent qu’ils contribuent

A leur façon,

Le bonheur de tous les enfants.

Mère noël posa doucement le chat à ses pieds,

Se leva en s’aidant de sa canne

Et s’approcha de son mari.
Elle lui lissa sa longue barbe blanche

Lui déposa un tendre baiser sur la joue,

Et,

De sa voix douce

Lui murmura quelques gentillesses.

Les lutins,

Quant à eux,

Chargeaient en chantant

Le traineau de tous les jouets fabriqués.

Enfin,

Le père noël prit place dans son traineau

Et donna le signal du départ.

Rudolphe se cabra

Et exhorta ses fidèles compagnons

A tirer ce lourd traineau.
Les patins de l’attelage

Crissèrent sous la neige

Et dans un ultime effort

Ils s’envolèrent.

Comme signe d’au revoir

Mère noël et les lutins

Entendirent dans la nuit silencieuse

Ce « hohoho » devenu maintenant si célèbre.

 

Il  n’avait pas une minute à perdre,

Le temps lui était compté,

Il avait tant d’enfants à satisfaire,

Tant de jouets à distribuer,

Et pour ce faire,

Le père noël avait plus d‘un tour dans sa hotte !

Chronos,

Dieu parmi les dieux

Lui avait octroyé le don

D’arrêter le temps

Par une formule magique.

Le père noël pouvait donc  figer les heures,

Et c’est pour cela

Qu’une seule nuit lui suffisait !

En contre partie

Les humains et toutes leurs actions

Continuaient de se faire

Sans s‘apercevoir de la duperie.

Muni de sa hotte sans fond

Il retirait sans cesse

Les jouets pour tous les enfants.

 

Il  venait de finir tout l’occident.

Les rennes galopaient dans le ciel,

Le traineau laissait derrière lui

Une fine pluie d’étoiles multicolores.

Sous sa barbe blanche

Se dessinait un large sourire heureux,

Ses yeux même semblaient rire.
Quand

Il passa au dessus de l’Afrique

Il regarda ces humains,

Petits points insignifiants,

Qui  couraient dans tous les sens.

Il  ne prêta pas attention

Et n’entendit pas

Cet objet

Qui venait

Du sol ou des airs

Directement sur lui.

Le missile le percuta de plein fouet.

Une terrible explosion s’ensuivit

Et,

Le père noël,

Ses rennes,

Son traineau

S’évanouirent dans les airs

Dans un nuage de poussières étoilées.

 

Mère noël

A cet instant

Ressentit au plus profond de son cœur

Une tristesse  infinie

Elle tomba par terre

Et pleura.

Elle comprit sur le coup,

Que son cher et tendre mari

Venait de disparaitre à tout jamais !

 

EPILOGUE :

 

Depuis ce jour

Mère noël

Pour ne pas punir les enfants

De la faute de ces affreux adultes

Enfilait l’habit rouge de son mari,

Se grimait de telle façon

Que nul ne pouvait deviner la supercherie.

Et,

Dans la nuit du 24 décembre

On peut voir encore

Si on lève un tant soit peu les yeux,

Un traineau chargé de jouets

Tiré par neufs rennes

Guidé de mains de maitre

Par une mère noël

Déguisée en père noël !



 

 

 

 

 


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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 12:51


 

Qu'as tu fait mon prince ?

Chasser ta prétendue ?

Qu'as tu fais là ?

Ne savais tu point

Que la guerre attend à nos portes ?

Fuir ou mourir

Perdre ou gagner

Ton geste m'accable.

Elle, si belle, si gentille

Affable de tous tes gestes

Elle buvait tes paroles

Comme l'abeille butine la fleur,

Ne voulais-tu pas de la paix ?

Ton acte devient mon désarroi.

Car,

De cette terre de joie et de paix

Le sang des nôtres coulera

On entendra dans les collines

Le sifflement des canons

Le feu des fusils.

Cette alliance maintenant ternie

Sera, à jamais, notre blâme.

Puisse le ciel nous entendre

Et d'apaiser le courroux du père de Guenièvre.

Mais le ciel gronde déjà

Et le vent souffle la tempête.

Capitulons mon fils,

Et faisons de ce feu règne

L'alliance de serfs qui nous attend.

Levons le drapeau blanc

Et reviens sur ta parole !

 

Non mon père !

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 17:56



Le tas de graisse s'avança.
Il marqua un temps d'arrêt,
Et épongea son front moite.
Le temps était au beau fixe
Mais tous ces habits étaient trempés
Par sa sueur âcre.
Son cou n'était qu'un vaste repli
De couches superposées de peau flasque.
Ses joues pendaient.
Il marchait lentement
Et ce tas de chair ambulante
Venait vers moi.
Mais pourquoi
Fallait-il que ca tombe toujours sur moi ?

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 12:07



Le filet de morve descend lentement de son nez,
Et emporte dans son monotone élan
La salive qui sort de sa bouche.
Le vomi puant à côté de lui,
Les excréments en dessous de sa chaise,
Il attend passivement.
Il ne bouge pas.
Et les saisons passent lentement
Derrière la fenêtre fermée.
Ne vivant que l'attente,
De morve en salive
D'excrément en vomi,
Il attend.
Et les heures tournent.
Ses mains difformes et calleuses
Croisées sur la table
Dans le dégueuli de son être.
Les infirmiers passent et repassent
Indifférents à leurs patients,
Ils rigolent.

Nu sur la chaise en bois
Salit par la couverture séchée de ses déchets
Ses seins adipeux qui retombent
Son ventre gras et ridé
Il attend.
Et il n'a que vingt deux ans ! !

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 13:34


Avec son petit gilet
Son air de détresse
Par hasard d'un soir
Au mi chemin d'un noir
Entre le pur et l'impur
L'amour et la haine
Un glas, au loin, résonne.

Ca se passe en automne
Le son d’une cloche
Par-dessus les toits de la ville
Le petit gilet bleu
L'attente d'un baiser
D'une saine rencontre
Trouble d'un déchirement.

La jalousie d'abord
La lassitude par la suite
Mais attention mesdames messieurs
Le petit gilet a froid au cœur
Un silence en son intérieur
Un sourire pour l'extérieur
La peur d'une perte.

Mais le petit gilet a froid
Usé, élimé, froissé ou repassé
Son cœur bat encore
Obligation de vivre
Et en dessous
Celle qui le porte
Ne se réchauffe pas.

Usé, froissé, élimé ou repassé
Il traîne sur ses épaules
Epaules meurtries par le temps
L'espoir ou le désespoir
Les moments de bonheur
Les restes du malheur.

L'espérance d'un amour
La croyance d'un autre
Frivolité ou naïveté
Les deux feront-ils bon ménage ?
Un jour le guide ne sera plus là
Et le bateau s'échouera.
Récifs, coraux, île aux sirènes
La chimère d'une pensée erronée.

Mais le petit gilet se meurt
Une femme en dessous
Suivra le même chemin
La sonne cloche
Un son grave de cloche.

 

(A Marcelle).

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 10:49

OUi oui mon voyage en Tunisie s'est très bien passé,  20 ° en moyenne pour la journée... le retour fut plus que glacial avec les températures francaises ! lol !!!

Des photos ? heu oui j'en ai prises quelques unes mais bon.... mettre des photos sur over blog c'est hypra chiant.... alors voila lol.... Par contre j'ai retrouvé un vieux texte de mes 17-18 ans...

 Alors.... :)

 

 

 

AHMED.

Afrique, Afrique,
Sous ton soleil doré,
Avec ton sable brûlant,
Aux rythmes puissants,
Dentelée de magie.
Afrique, Afrique,
Sous ta peau noire
Qui se cache ?
Etres d'ébènes,
Aux yeux rougis,
Aux vêtements colorés,
Et de vos rires ?
Afrique, Afrique,
Garçons insouciants,
Aux rires heureux,
Et vous, femmes sous vos voiles,
Visages cachés,
Yeux indifférents,
Portant vos enfants dans le dos
Ballottés amoureusement par vos déhanchements.
Afrique, Afrique,
Tu ne te souviens pas
De ce garçon aux milles désirs ?
Aux milles passions ?
Beauté du Paradis
Pourquoi l'avoir repris dans ton sein ?
Afrique, Afrique,
Pourquoi tant de haine ?
Avait-il violé ta loi
Quand il fut mon compagnon ?
Afrique, Afrique,
Juste ce simple regret
La mort d'un tes tiens.

 

 

 

 

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 12:38

alors comme je vais partir environ deux semaines pour la tunisie, je mets en ligne un texte assez long.... de toute façon cela ne changera pas grand chose vu le nombre, O combien croissant de lecteurs sur ce blog, mdr ! OUi oui c'est une boutade !! lol, enfin bref.... Donc bonne lecture et à plus tard.....

 


la légende


Ce soir là, le ciel était bleu,
et il était si bas
que du bout des doigts,
on pouvait le toucher.
Sensation étrange d'étouffements
d'écrasements aussi.
Rien ne pouvait distinguer
si c'était le jour où la nuit.
D'ailleurs, là où je vivais,
il n'y avait ni jour ni nuit !
Les nuits ne pouvaient être
aussi belles que le jour
puisque de toute façon...
Cependant,
il me plaisait d'imaginer, comme dans le vieux monde,
des nuits et des jours.
Lors de certaines réunions,
quelques-uns parmi nous, les plus anciens,
parlaient d' un vieux monde.
De sa nourriture, de son terroir, de ses traditions,
de son bonheur et de ses malheurs,
de ses guerres aussi et de ses paix qui s'ensuivaient...
Mais ce vieux monde, cette planète,
était devenue depuis quelques siècles,
un sorte de légende...

Là où je vis,
il n'y a plus vraiment de besoins,
de parler de toutes ces tracasseries...
Nous vivons tous heureux.
Le temps n'est plus un problème,
il n'y a plus de soucis d'être à l'heure,
d'être pressé,
stressés,
coincés dans des embouteillages
et de s'énerver !
Il suffit simplement de penser
pour atteindre ainsi notre objectif !
Soit nous restons immobiles et le paysage défile,
soit nous récréons l'endroit et nous y sommes !
La sexualité est comme tout un chacun,
quand nous nous désirons
nous nous offrons !
un monde idyllique !
Et pourtant !
Ce soir là,
quelque chose clochait
un je ne sais quoi !
Ce ciel si bas,
ces étranges sensations,
comme un mal-être
un phénomène connu seul
de cette autre planète.
Comment, nous, entité spirituelles,
sorte d'ectoplasme,
pouvions ressentir ces étranges phénomènes ?

Déjà, lors de certains échanges,
Nous nous sentions en proie
à ces bouleversements.
Par certains moments
Nos fluides devenaient matières,
s'organisaient, se transformaient, se métamorphosaient en quelque chose de palpable.
Rien de bien méchant,
c'était juste un flash...
Un bref éclair.
Mais là, ce soir,
c'était vraiment différent.
Déjà le fait de vouloir toucher le ciel
avec ces doigts étrangers !
Je me sentais comme lourd,
bêtement humain.
les communications, d'esprit à esprit,
prenaient forme.
Les pensées ne prenaient plus vies,
il fallait décrire, employer des signes,
des expressions avec des visages, des mains,
et émettre des sons !

Et c'est à cet instant,
que je me suis rendu compte,
que tout autour de moi,
tout se matérialisait !
De nos fluides
des formes se concrétisaient.
Nous étions avec des bouts de chair
et des bouts d'ectoplasmes.
Curieux mélange,
pas inintéressant mais curieux !
en fait,
nous devenions humain !
Si tel était vraiment le cas,
quel serait maintenant notre futur ?
Faudrait-il tout réapprendre,
et recommencer encore l'aube de l'humanité
et engendrer les mêmes erreurs ?
Que se passait-il donc ?

Déjà les prémices de l'anxiété,
les questions sans réponses,
les éventuelles possibilités,
le stress de ne pouvoir,
les sentiments de faiblesses et de pouvoir.

Alors,
nous avons, du moins quelques-uns d'entre nous, cherché !
Et l'horreur s'est abattue !
Notre système planétaire
avait changé de direction
et s'était rapproché de la Légende !
Cette planète désuète, futile et mercantile.
Elle n'était donc pas une légende,
elle existait belle et bien.
Et de plus, elle était encore habitée.
des animaux,
des habitations,
des plantes.
Des habitations ?
Alors cela voulait dire
qu'il y avait aussi cette espèce
que nous croyions définitivement éteinte, l'homo sapiens ?

Epilogue :

Maintenant
que nous sommes tous devenus entièrement matière,
je regarde autour de moi...
Le temps n'existe toujours pas,
la sexualité n'existe plus,
nous ne connaissons pas de stress,
Nous avons muté en autre chose.
Le seul vrai changement
sont nos déplacements !
On ne se déplace plus comme avant.
Dans nos dos,
ont poussé des petites ailes
et nous voletons...
Anges parmi les anges...
en fait,
je crois que les humains,
n'ont pas compris...
Il leur fallait une puissance en qui croire...
et à force de prières, de chants,
d'adorations
nous nous sommes laissés bernés.
Nous les avons écoutés
et comme le chant des sirènes,
nous nous sommes laissés prendre au jeu.
Et nous avons pris vie en ce qu'ils désiraient !

En fait,
la Terre existait.
Mais pour nous, elle n'était qu'une Légende,
rien de plus rien de moins.
Quand cela a t-il vraiment commencé ?
Quand les puissants de la Terre
ont découvert qu'il existait d'autres formes de vies,
et qu'il valait mieux mentir
et faire croire
que Dieu existait réellement
et que seule la religion
avait la prédilection de pouvoir être en osmose avec lui.

Les cons.




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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 13:05


Il regarda cet objet oblong.
Objet qu'il avait reçu par la poste.
Objet qui traînait, maintenant,
sur sa petite table du salon.
Il s'était demandé,
à maintes reprises,
si oui ou non,
il devait le commander.
Et il l'avait fait !
Et maintenant qu'il était là,
il ne savait pas quoi en faire.
Bien sur,
il connaissait son fonctionnement,
mais franchement,
était-ce vraiment de ça
dont il avait réellement besoin ?

Souvent, avec ses amis,
il s'était moqué
de ces instruments.
Il ne concevait pas que cela puisse
réellement satisfaire un besoin.
Mais au fond de lui,
secrètement,
honteusement presque,
il voulait connaître toutes ces sensations.

Alors un soir,
ne sachant que faire,
seul devant son ordinateur,
il écuma,
fébrile,
des sites et des sites.
Il en avait trop vu,
et maintenant,
il ne savait que choisir !
Devant toutes ces photos,
il se leva,
tourna sur lui-même,
se rassit,
ferma les yeux,
et pointa, au hasard,
son doigt sur une photo.
La commande fut passée,
et quatre jours après,
la poste lui livra son colis.

Il n'en parla a personne.
Peur que ses amis se moquent,
peur qu'on le prenne pour ce qu'il n'était pas,
peur de ne plus pouvoir se regarder dans la glace.

l'emballage était correct,

personne ne pouvait supposer

qu'un objet aussi sordide qu'honteux

pouvait  se trouver là !

Enfin,

 il défit, quand même, l'emballage,
sortit, précautionneusement,
son objet,
et le plaça sur la table.
Il esquissa un sourire,
sourire nerveux.
Pour se donner du courage
il se servit une rasade d'alcool.
Petit vin de pays
qui se laissait boire.
après quelques verres,
un peu éméché aussi,
il prit l'objet dans ses mains.
La matière,
dure et molle à la fois,
le surprit.
Il appuya sur un bouton,
l'objet se mit a vibrer.
Il augmenta sa puissance
et l'objet voulut comme s'échapper de ses mains !
Il diminua alors le volume
jusqu'à l'éteindre.
Puis,
il le reposa doucement sur la table.
Il se leva,
défit son ceinturon,
abaissa son pantalon
et enleva son caleçon.
Il était tout a fait nu.
Il se caressa doucement
et sa verge se tendit.
Il reprit alors l'objet entre ses mains.

Lentement,
l'objet prit place
dans la cavité naturelle du jeune homme.
Il haleta
et poussa un long soupir.
L'objet vibrait dans son corps,
et,
pour la première fois,
Jean-Charles de la Persédegur
prit son envol
dans les plaisirs de la chair !

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